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CANICULE SANS PRÉVENIR

Photo du rédacteur: Sabine VenaruzzoSabine Venaruzzo




Tout au bord de l’été aux rideaux des fenêtres

Le soleil déjà coule et je pense aux ancêtres

Mon cœur barrage ne laisse passer que la lumière

Des souvenirs en liesse en moi toujours j’espère


L’eau se faille dans la roche le feu crache à la terre

Voici donc le visage dévoilé à nos frères

De demain vivront ils et d’aujourd’hui déjà

Question existentielle dans le pouls de nos pas


En marge on marche encore dans une quête nouvelle

En survie migratoire les humains en cordée

S’abritent d’aujourd’hui habillés d’éternel

La peau carbonisée c’est l’empreinte laissée


Ne pas se retourner faire front au lendemain

Faire taire le silence de tous ces cris éteints

Être peau sarcophage dans le bain du silence

De l’enfer revenir et semer l’espérance

 
 
 

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