
Tout au bord de l’été aux rideaux des fenêtres
Le soleil déjà coule et je pense aux ancêtres
Mon cœur barrage ne laisse passer que la lumière
Des souvenirs en liesse en moi toujours j’espère
L’eau se faille dans la roche le feu crache à la terre
Voici donc le visage dévoilé à nos frères
De demain vivront ils et d’aujourd’hui déjà
Question existentielle dans le pouls de nos pas
En marge on marche encore dans une quête nouvelle
En survie migratoire les humains en cordée
S’abritent d’aujourd’hui habillés d’éternel
La peau carbonisée c’est l’empreinte laissée
Ne pas se retourner faire front au lendemain
Faire taire le silence de tous ces cris éteints
Être peau sarcophage dans le bain du silence
De l’enfer revenir et semer l’espérance
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