A Bruno
A Marie-Christine, Cyrille, Fabrice et Romain
L'enfance légère contre le ventre de maman
Les poignées de myrtilles
Et les sentiers parcourus à qui sera le premier
La cime toujours plus haute toujours atteinte
Dans l'écho de nos souffles
L'amour d'une tomate pour son jus de citron
Fondant dans les bouches le temps d'un été
Les grands airs d'opéra soufflant les bougies
Et le pyjama rouge des réveils matin
Le plus joli jardin aux mille fleurs au cœur d'une cité
Dans le souvenir des champs de blé en brouette
Un petit air d'Italie presque tous les dimanches
Notre langue à nous le frantalien
Pour parler de la louge qui gliche sous la neige
Et la famille minibus sur la route s’en va-t’en
Un camion.
Trop près.
Trop vite.